Grease Novia Sam 1 Mai - 22:08
Enfin rentrée de Dax. Non, enfin n'est pas le bon mot, je me sentais mieux là bas.
L'hommage à Serge fut à la hauteur du personnage qu'il était.
Tout comme Ozzy, je n'y croyais pas même devant son cercueil au funérarium. Jusqu'à voir son visage. Terrible. Un dernier baiser sur cette vitre qui nous séparait.
Puis l'Église, et le moment pour moi de lire le poème que j'ai ecris pour Serge. Peur de craquer. Mais je tiens, ferme les yeux, regarde cette foutue boite dans laquelle il repose. Ceux sont mes mots. Peut importe s'il sont beaux, ou juste, c'est de moi à lui, devant tout ses amis/famille. Merci à la famille de m'avoir permis de le lire. Merci à tous ceux qui sont venu me remercier pour ces paroles, cela m'a touchée. Deux You'll Never Walk Alone, le deuxième sur la sortie du cortège, les sanglots sont forts, nos voix tremblantes mais nous chantons avec Camelia, Julienggg, Matt, Pascale et des bordelais.
Un dernier au revoir au cimetière. Devant la sépulture je craque. Non, je ne veux pas, ne plus te voir. Chienne de Vie. Comme un signe je lui jette mon bracelet 96, geste immité par d'autres.
Un énorme merci à Jamie Carragher, Martin Skrtel, Emiliano Insua, Dirk Kuyt, Yossi Benayoun, Nabil El Zhar, Philip Degen, David N'gog, Daniel Agger, Alberto Aquilani, Dani Pacheco, Maxi Rodriguez et particulièrement à Damien Plessis d'avoir signé le drapeau désormais avec Serge. Un magnifique geste de leur part.
Un café dans la maison de Serge, chez sa maman, les souvenirs remontent, je me remémore la fois où nous sommes venues chez lui avec maman, rigolant sans arrêt au retour de Lisbonne.
Puis soirée dans un bar, en sa memoire. Et aussi pour oublier un peu : foutaise les larmes sont bien trop coriaces
Le manque de toi Sergio est horrible.
Je t'aime. Merci pour tout. Je reviendrai sur tes terres, c'est sur.
Voici le poème que j'ai ecris et lu pour lui :
Serge,
Quand je ferme mes yeux, j'aperçois ton sourire,
Je me remémore nos si bons souvenirs.
J'entends ta voix me parler,
Je sens tes bras me serrer.
Quand sur mes joues des larmes coulaient,
Tes mains protectrices les faisaient s'envoler.
Jamais, assez, je ne pourrais te remercier.
Nous fonctionnions comme une pair,
Un peu comme une fille et un père.
Ton cœur t'a trahi,
Aujourd'hui le mien en pâti.
Tu avais tout d'un magicien,
La tendresse et le côté boute-en-train,
Jamais tu n'aurais du apprendre ce tour,
Disparaître oui. Mais pas pour toujours.
Ceux sont toujours les meilleurs qui partent les premiers,
Mais une chose est sure, à jamais en moi ta mémoire est gravée.
Je t'aime, et je t'envoie mes plus belles pensées,
Qu'autour de toi les anges se mettent à chanter, "You'llNever Walk Alone" et "Marine et Blanc Allez Allez".
Mathilde