Juste un coup de gueule vis à vis des politiques et, encore plus, des journalistes, qui nous ont confisqué ces élections régionales, en les transformants en élections nationales. Plusieurs points me révoltent alors que dans la lucarne, le bandeau "régionales 2010" devait se sentir bien seul parfois :
- un ancien ministre a expliqué que son parti devait cesser de gagner les matchs amicaux et s'occuper des matchs officiels. Comprendre par match "amical" : les régionales. Pourquoi en faire si c'est un évènement sans importance alors? Une horreur! J'ai failli casser un meuble, surtout quand il a expliqué que le vote était un vote sanction. Mon vote n'était pas en faveur du gouvernement, mais ce n'était pas une sanction du gouvernement! De quel droit détourne-t-il le vote des citoyens aux REGIONALES, pour en faire un acte exclusivement national?
- La question des journalistes qui revenait sans arrêt : Comment va faire le Président? Qui sera candidat à la présidentielle en 2012? Va-t-on changer de gouvernement? Il s'agissait pourtant d'élections régionales, non?
- Les commentateurs politiques ont vaguement évoqué quelques résultats locaux, pour se concentrer sur le côté people des élections, comme une semaine auparavant : Le Pen en PACA, Frêche en Languedoc, Ségolène en Poitou-Charente et les élections en Ile-de-France.
- Risible, alors qu'ils interrogeaient Valérie Pécresse, qui avait au moins le mérite de parler de sa campagne locale, ils l'ont tout de suite coupé pour lui demander les conséquences sur le plan national pour la majorité. En fait, c'est la seule chose qui les intéressait, le plan national, le scoop.
- J'aurais aimé voir des vraies interviews des PRESIDENTS DE REGION, au lieu des allers et retours du côté des bureaux des partis à Paris. En fait, que l'on soit à gauche ou à droite, notre pays est en train de nous faire le syndrome de Neuilly-sur-France. Toujours aussi jacobin. Seulement, il y a un problème : l'Europe de demain, c'est la concurrence entre les régions. Plus de 100 milliards d'Euros de budget pour les grandes régions comme la Catalogne ou la Bavière, et voilà la France avec ses "éléctions" dites régionales, avec une Normandie divisée en deux régions (et le bins pour ses 11 siècles de célébration l'an prochain entre les deux entités qui n'ont ni queue ni tête) et des débats sur les régionales qui sont inexistants, parce qu'ils n'intéressent pas les journalistes. On va dans le mur. J'aurais été sur un plateau télé, ils auraient entendu beaucoup de noms d'oiseaux mes chers amis journalistes. Je faisais récemment le cours sur l'affrontement entre les Fédéralistes girondins et les Jacobins à mes élèves de quatrième, durant le cours sur la Revolution, avec la victoire de Robespierre et l'exécution des révolutionnaires fédéralistes, dont leur chef de file girondins Brissot. En fait, deux siècles après, nous sommes encore en plein dedans. C'est dramatique.
- un ancien ministre a expliqué que son parti devait cesser de gagner les matchs amicaux et s'occuper des matchs officiels. Comprendre par match "amical" : les régionales. Pourquoi en faire si c'est un évènement sans importance alors? Une horreur! J'ai failli casser un meuble, surtout quand il a expliqué que le vote était un vote sanction. Mon vote n'était pas en faveur du gouvernement, mais ce n'était pas une sanction du gouvernement! De quel droit détourne-t-il le vote des citoyens aux REGIONALES, pour en faire un acte exclusivement national?
- La question des journalistes qui revenait sans arrêt : Comment va faire le Président? Qui sera candidat à la présidentielle en 2012? Va-t-on changer de gouvernement? Il s'agissait pourtant d'élections régionales, non?
- Les commentateurs politiques ont vaguement évoqué quelques résultats locaux, pour se concentrer sur le côté people des élections, comme une semaine auparavant : Le Pen en PACA, Frêche en Languedoc, Ségolène en Poitou-Charente et les élections en Ile-de-France.
- Risible, alors qu'ils interrogeaient Valérie Pécresse, qui avait au moins le mérite de parler de sa campagne locale, ils l'ont tout de suite coupé pour lui demander les conséquences sur le plan national pour la majorité. En fait, c'est la seule chose qui les intéressait, le plan national, le scoop.
- J'aurais aimé voir des vraies interviews des PRESIDENTS DE REGION, au lieu des allers et retours du côté des bureaux des partis à Paris. En fait, que l'on soit à gauche ou à droite, notre pays est en train de nous faire le syndrome de Neuilly-sur-France. Toujours aussi jacobin. Seulement, il y a un problème : l'Europe de demain, c'est la concurrence entre les régions. Plus de 100 milliards d'Euros de budget pour les grandes régions comme la Catalogne ou la Bavière, et voilà la France avec ses "éléctions" dites régionales, avec une Normandie divisée en deux régions (et le bins pour ses 11 siècles de célébration l'an prochain entre les deux entités qui n'ont ni queue ni tête) et des débats sur les régionales qui sont inexistants, parce qu'ils n'intéressent pas les journalistes. On va dans le mur. J'aurais été sur un plateau télé, ils auraient entendu beaucoup de noms d'oiseaux mes chers amis journalistes. Je faisais récemment le cours sur l'affrontement entre les Fédéralistes girondins et les Jacobins à mes élèves de quatrième, durant le cours sur la Revolution, avec la victoire de Robespierre et l'exécution des révolutionnaires fédéralistes, dont leur chef de file girondins Brissot. En fait, deux siècles après, nous sommes encore en plein dedans. C'est dramatique.