Roy Hodgson prend les rênes de Liverpool après
trois saisons à Fulham.
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Roy Hodgson, l'entraîneur des Cottagers de Fulham,
s'est officiellement engagé ce jeudi avec les Reds de Liverpool,
en remplacement de
Rafael Benitez, parti à l'Inter
Milan. A 62 ans, le Britannique sera-t-il capable de faire oublier
l'ère Benitez, marquée par six saisons qui resteront quoi qu'il advienne
gravées dans les mémoires des fans d'Anfield?L'ère Benitez s'achève, place au cycle Hodgson. Le moins que l'on puisse
dire, c'est que le nouvel entraîneur des Reds possède un CV
radicalement différent de celui de son prédécesseur. "Rafa" avait
essentiellement coaché des équipes espagnoles, presque toujours avec
succès, jusqu'à son arrivée outre-Manche. Roy Hodgson pour sa part, est
ce que l'on peut appeler un "bourlingueur du football". A 62 ans, le
Britannique n'est pas né de la dernière pluie et a officié dans pas
moins de sept championnats différents (Suède, Angleterre, Suisse,
Italie, Danemark, Emirats arabes unis et Norvège) et géré deux
sélections nationales (Suisse et Finlande). Mercenaire Hodgson? Plus
depuis 2007.
Un nomade du footballAprès trois années à la tête de la sélection finlandaise qu'il ne sera
pas parvenu à qualifier pour la moindre compétition, le vieux loup des
pelouses anglaises avait trouvé un port d'attache à sa convenance dans
la capitale de la Perfide Albion. Fulham, propriété de l'omnipotent
Mohamed Al-Fayed, ne peut que déplorer la perte du natif de Croydon. Si
les Cottagers empochent la somme non négligeable de 2,4 millions d'euros
en compensation, ils perdent en revanche un technicien qui a écrit la
plus belle page de l'histoire du club depuis l'ère Tigana (2000-2003).
Sous la houlette d'Hodgson, arrivé en décembre 2007, les pensionnaires
de Craven Cottage se sont en effet sauvés de justesse, avant d'acquérir
une prometteuse 7e place l'année suivante, puis d'atteindre la finale de
la Ligue Europa la saison passée (défaite contre l'Atlético de Madrid).
Le départ du coach anglais pourrait par ailleurs précipiter le départ
de certains joueurs "bankables" comme l'Américain
Clint
Dempsey, qui devront se contenter du moins estimé Alan Curbishley,
probable successeur d'Hodgson.
Liverpool se prépare donc à une approche footballistique sensiblement
différente de celle de Rafael Benitez. Il se murmurait dans les travées
d'Anfield que les supporters souhaitaient retrouver des valeurs un peu
plus "british". C'est chose faite avec l'arrivée de celui qui a été élu
"Entraîneur de l'Année" en Premier League la saison passée par ses
pairs. Pour autant, l'arrivée de ce technicien pas si renommé que cela
en comparaison des autres hommes listés par la direction (Pellegrini,
Deschamps, O'Neill), convaincra-t-elle les fans et surtout les joueurs?
Steven
Gerrard, l'emblématique capitaine des Reds, est susceptible de
quitter le navire. Mais un départ au
Real
Madrid est-il toujours d'actualité après le Mondial décevant réalisé
par le milieu anglais? Quant à
Fernando
Torres, la perte de son compatriote Benitez paraît insurmontable et
l'heure du départ semble avoir sonné pour "El Niño".
Hodgson, le choix de DalglishRoy Hodgson n'a jamais entraîné de club du Big Four et pourrait souffrir
de la comparaison avec son prédécesseur. Mais ce que peu de gens
savent, c'est que le désormais ex-coach de Fulham, a occupé le banc de
l'Inter Milan, la nouvelle formation de Benitez, entre 1995 et 1997. Les
Nerazzurri avaient, comme les Cottagers, atteint la finale de la C3, en
s'inclinant face à
Schalke
04 aux tirs au but. Les supporters des Reds ne se contenteront pas
de finales perdues. Liverpool n'a plus gagné de championnat national
depuis la saison 1989-1990, sous les ordres de Kenny Dalglish. C'est
d'ailleurs l'ancienne légende du club en personne qui s'est chargée de
recommander Roy Hodgson pour le poste d'entraîneur. Un bon signe pour
Liverpool?